Céline Godefroy Psychologue Clinicienne Montfort-l'Amaury

Psychothérapie d’orientation Analytique

Il existe différentes approches utilisées en psychothérapie, les plus courantes sont les thérapies qui se réfèrent à la psychanalyse et les thérapies comportementales et cognitives (TCC).

Les psychothérapies sont des applications de modèles théoriques développés par des chercheurs, psychologues ou psychiatres. 

L’approche psychanalytique se réfère aux travaux de S. Freud et des psychanalystes ultérieurs, qu’ils soient psychanalystes d’enfants, d’adolescents comme Françoise Dolto ou bien d’adultes comme Jacques Lacan.

Ce travail psychothérapeutique constitue l’effort d’un patient avec l’aide d’un thérapeute pour approcher et remettre en cause son fonctionnement et sa vie psychique et ainsi chercher des changements profonds. Il s’agit de mettre à jour les conflits psychiques, de mettre des mots sur les maux afin de trouver une autre voie d’expression des tensions, des symptômes.

Le dispositif divan-fauteuil reste toujours la référence théorique de la « psychanalyse ». Patient et analyste se rencontre 2 ou 3 fois par semaine. Le patient est allongé sur le divan, le psychanalyste assis derrière lui, hors de sa vue, lui demandant de dire tout ce qui lui vient à l’esprit en se laissant aller à la libre-association. Ce processus exigera un long temps d’élaboration.

D’autres modalités sont nées de cette expérience et de l’inventivité des analystes, parfois plus adaptées à certaines configurations et à notre époque. 

Les thérapies d’inspiration analytique ou analyses en face à face telles que j’exerce au sein de mon cabinet, se pratiquent à un rythme défini par le patient et le psychologue (qui n’est pas forcément psychanalyste mais se réfère à la théorie psychanalytique) lors des premières rencontres. Elles se pratiquent, comme dans le dispositif divan-fauteuil, selon la règle fondamentale appelant à laisser ses idées associées librement sans censurer ce qui se présente à sa pensée même si cela lui parait futile, absurde ou déplaisant pour lui-même ou celui qui l’écoute.

Patient et psychologue se faisant face, la présence du psychologue se joue autrement (perception des visages et des corps, mimiques, postures, regards). Le nombre de séances est moins important que dans l’analyse sur le divan. Généralement les rencontres se font une fois par semaine pour un déroulement processuel suffisant.

Le cadre, une fois défini restera strict et immuable. Le choix de la modalité se construit dans la rencontre patient-thérapeute.

Céline Godefroy psychologue 78 / 92

La psychanalyse est avant tout une méthode d’aide au psychisme souffrant. Elle ne se prescrit pas comme un médicament. Du côté du patient le désir de se connaître, la curiosité à l’égard de la vie psychique ont une importance. Du côté du psychologue qui se réfère à la théorie psychanalytique ou du psychanalyste c’est la nécessité d’une expérience appliquée à soi-même par une psychanalyse personnelle, d’un savoir pratique et théorique rigoureusement acquis et longuement entretenu, et du maniement précis du cadre analytique.

Vous trouverez des explications plus complètes sur le site de la

Société Psychanalytique de Paris