A tout âge, ce qui amène le plus souvent à consulter c’est l’aggravation ou la répétition des symptômes, des difficultés dont les personnes perçoivent l’origine intérieure, plus ou moins énigmatique.
Concernant les adolescents
- La spécificité du travail psychothérapeutique avec le jeune doit tenir compte de la dépendance de l’adolescent à ses parents, nécessaire au développement de sa vie psychique.
- Le psychologue organise généralement une ou plusieurs consultations initiales, avec et sans les parents pour proposer le mode de suivi le plus adapté et en tenant compte de sa faisabilité, dep
uis des consultations plus ou moins espacées, jusqu’à un suivi d’une séance par semaine. - La mise en place du cadre tient compte de l’âge du jeune. Elle vise comme chez l’adulte à instaurer une dynamique associative.
- Les moyens qu’utilisent l’enfant ou l’adolescent pour s’exprimer dans la relation avec le psychologue ne se résument pas à la seule parole, mais incluent le jeu, le dessin.
- Cette méthode permet de comprendre ce qui se passe chez l’adolescent, et d’obtenir les transformations souhaitées.
- A titre d’exemples, les phobies scolaires, les angoisses, les cauchemars, les difficultés d’adaptation, d’inhibition ou de dépression – souvent masquée par l’agitation et l’instabilité -, un sentiment de mal-être, les troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie), les addictions et la cyber-dépendance sont des raisons de consulter un psychologue.
- La durée de ce travail ne peut être déterminée à l’avance, d’autant plus que l’enfance et l’adolescence ont la particularité d’être très évolutives.
Pour quelles raisons consulter un psychologue, psychothérapeute ?
- Les angoisses, les inhibitions de toute sorte, les échecs affectifs ou professionnels amènent une remise en question de soi-même. Le sentiment plus ou moins profond d’être entravé, empêché dans le développement de ses capacités intellectuelles et/ou affectives est une raison fréquente de premier rendez-vous.
- La dépression et tous ses mouvements de repli sur soi tel que l’apathie, la tristesse, constituent un indicateur important de la nécessité de revisiter son histoire et sa vie intérieure.
- Le constat d’une addiction à un produit, de troubles alimentaires, de cyber-dépendance est un motif de consultation afin d’examiner le sens de cette dépendance ou ce comportement irrépressible et d’y trouver une issue favorable.
- Les symptômes physiques récurrents qui ne trouvent pas ou peu de solutions par la médecin sont aussi à l’origine de questionnement sur son fonctionnement psychique.
- Plus directement, lors d’une épreuve ou d’une crise (deuil, séparation, crise conjugale, parentale, professionnelle), est ressentie le besoin de s’interroger sur son parcours, de résoudre une histoire restée obscure.
- Tout ce qui désigne une souffrance psychique, que ce soit de manière manifeste, directe, ou de manière plus masquée à travers des comportements ou des symptômes physiques, tout ceci peut être abordé dans le dialogue avec le psychologue pour en rechercher les origines, le sens et définir les modalités d’accompagnement et d’aide.
